Du WiFi dans la salle d’attente

Le réseau dit « public ou invité » pour vos patients ne doit pas être le même que le réseau dit « privé » réservé à l’usage des appareils technologique du cabinet.

Prévoyez donc la mise en place d’un réseau dédié pour vos invités qui soit équipé d’un pare-feu et qui prévoit l’isolation des appareils connectés entre eux et avec le reste du cabinet.

Il conviendra également de limiter la bande passante du dispositif afin de permettre à tous de naviguer sans engendrer des perturbations sur l’activité du cabinet lors de son utilisation d’internet (agenda en ligne, envoi d’e-mail).

Rappelez-vous que les connexions internet dites asynchrones sont souvent limitées en vitesse d’envoi (upload) surtout sur la technologie ADSL.

Enfin limiter la puissance d’émission de vos bornes WiFi pour qu’elles ne rayonnent pas plus que nécessaire, un réseau WiFi Invité réservé à votre salle d’attente n’a pas besoin d’être capté de la rue ou du local voisin.

Profitez-en pour privilégier l’usage du réseau Invité aux appareils qui n’ont pas en entrer normalement en interaction avec vos appareils professionnels (téléphones portables, tablettes, connexions des appareils de votre personnel), votre sécurité informatique n’en sera que plus renforcée.

Certains points d’accès sans fil vous permettent de personnaliser des pages d’accueil pour leur réseau Invité en mettant en avant un portail captif intégré.

Cette option particulièrement intéressante peut relayer alors des informations sur le cabinet, présenter votre site internet, votre activité sur les réseaux sociaux et même de mettre en place des questionnaires interactifs de satisfaction.

Les possibilités « marketing » ou d’informations sont alors infinies et transmettent une impression de professionnalisme sans pareil.

La loi pour la confiance dans l’économie numérique du 21 juin 2004 (dite LCEN) et l’article L.34-1 du code des postes et des communications électroniques (CPCE), modifié par la loi du 23 janvier 2006 relative à la lutte contre le terrorisme impose – aux FAI et à l’ensemble des personnes qui, au titre d’une activité professionnelle principale ou accessoire, offrent au public une connexion permettant une communication en ligne par l’intermédiaire d’un accès au réseau, y compris à titre gratuit – de conserver les données « de nature à permettre l’identification de quiconque a contribué à la création du contenu ou de l’un des contenus des services dont elle est prestataire » (article 6 II).

Donc si vous devez gérer un réseau ouvert au public, l’identification MAC, adresses IP des utilisateurs, date et horaire de chaque communication et adresses IP de destination doivent être archivés pendant 1 an.

Sanctions
Tout manquement à l’obligation de conservation des données expose la personne à laquelle incombe cette obligation aux sanctions visées à l’article L. 39-3 du CPCE, soit un an d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende pour les personnes physiques, et 375.000 euros pour les personnes morales (en application de l’article 131-38 du code pénal).